Titre : La Trace. Agouzou, femme esclave
Sous-titre :
Auteur : Monique Arien-Carrère
Éditeur : Éditions de l'Institut du Tout-Monde
ISBN : 9782491641054
Type : Livre
Reliure : Livre broché
Pages : 231 noir et blanc et 3 couleur
Type de papier :
Format : 140x205

  • Résumé

    La découverte dans les archives de Fort-de-France, de l’acte d’individualité d’Agouzou, mon arrière-grand-mère paternelle, amarreuse de cannes dans une plantation de Case-Pilote, est le début d’un récit où deux fillettes, Amélie et Agouzou, se croisent dans des temps et des lieux différenciés et pour autant reliés, entre Martinique, Métropole, Niger et Guadeloupe. La Trace est un récit transversal.
    La famille Arien a pour désir l’assimilation à une métropole rêvée. Fuyant la paupérisation coloniale martiniquaise des années soixante, elle s’installe à Niort mais est vite confrontée aux questions d’identité et d’exil. La Trace parle aussi de l’histoire de l’esclavage colonial, matrice de l’imaginaire antillais, de sa violence, de ses symptômes inscrits sur les dégradés de peau. Et ce traumatisme est occulté par des siècles de déni et de refoulement.
    Agouzou et Amélie sont deux fillettes par lesquelles l’histoire tente de s’inscrire dans un au-delà du trauma. Agouzou, Marie-Augustine, ces femmes « poto-mitan », mes grands-mères, ont su résister à la barbarie esclavagiste pour me transmettre mon nom : Arien. La Trace est en premier lieu une histoire de transmission.

    Préface d’Olivier Douville

    Née en 1960 à Fort-de-France, Monique Arien-Carrère a passé son enfance à Niort et son adolescence en Guadeloupe. Psychologue du travail, formatrice, enseignante à la faculté d’Angers après avoir été éducatrice pour la protection de l’enfance, elle vit aujourd’hui à Nantes où elle trace des ponts entre la psychopathologie du travail, la formation, l’enseignement et l’éducation spécialisée.

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Fait avec à Nice